2020, une année de voyage en photos

Petit bilan de l’année 2020 en photo. Retour sur une année bizarre, l’année du succès, où les vents de la catas­trophe m’ont été étran­ge­ment favorables.

Petit bilan de l’année 2020 en photo. Retour sur une année bizarre, l’année du succès, où les vents de la catas­trophe m’ont été étran­ge­ment favorables.

L’année dernière, pour le 5ème anni­ver­saire du blogj’avais fait des vœux

Il semble qu’il aient été entendus car malgré cette drôle d’année, tout s’est plutôt bien passé.

Le fait marquant de cette année, c’est que pour la première fois, je vis de mes voyages et de mon métier d’auteur. Il y a un an, à la ques­tion « Y a‑t-il un modèle écono­mique qui permette de vivre de ses voyages par l’écriture de livres ?», je répon­dais « Non. En tout cas, pas encore… »

Du market et des livres

Cette année est donc venue contre­dire l’affirmation précé­dente. Le besoin d’évasion, les vacances en France, l’envie d’optimisme qu’a suscité la pandémie et le confi­ne­ment ont joué à plein dans le succès de mon livre. 2 ans pour vendre 2000 livres, 7 mois pour en vendre… 7000 de plus ! Para­doxa­le­ment, je n’aurais jamais aussi peu écrit et je n’aurais jamais autant été lu !

Cette année, le marke­teur a remplacé l’auteur. Rivé à mes écrans, j’ai lancé des campagnes, surveillé des courbes, opti­misé des taux de trans­for­ma­tion et des funnels de conver­sion. Le résultat dépasse toutes mes espé­rances. Je m’approche du rivage des 10 000 livres vendus.

Des excursions plus que des voyages

Je ne me suis pas arrêté de voyager pour autant. Des excur­sions plus que des voyages, mais en cette année spéciale, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. L’Italie où je vis est un terrain inconnu où tout est à décou­vrir. Pas besoin d’aller loin, tout est là sous mes yeux.

Retour donc sur une année folle, pavée d’épreuves et de succès, au moment où je l’attendais le moins.


Janvier

Lumière douce à Rome, l’année commence lente­ment. J’ai démé­nagé à Rome sans véri­table projet profes­sionnel. En 2020, je souhaite lancer quelque chose autour du tourisme à Rome, sans trop savoir encore quoi… Je peau­fine mes adresses gour­mandes, complète les endroits où boire un verre… À la faveur d’un salon dans l’Aveyron, j’en profite pour retourner dans le Cézal­lier. Grand frais sous la neige. C’est toujours aussi beau !

Février

Perégri­na­tions dans Rome sous le soleil de février. Échappée dans la Naples souter­raine. Soleil sur la plage de Santa Severa ou dans les jardins de Bomarzo. Besoin de prendre l’air et de s’aérer la tête tandis que dans le nord de l’Italie, l’épidémie de coro­na­virus prend de l’ampleur. On regarde ça du coin de l’œil sans trop d’inquiétude. On ne va pas pani­quer devant une grippe !

Mars

Le coro­na­virus s’est imposé comme préoc­cu­pa­tion numéro un. Les morts se comptent par centaines, les touristes ont déserté toute l’Italie, les fron­tières se ferment. Pas encore confinée, Rome est rendue à ses habi­tants. J’en profite pour visiter les lieux sur lesquels j’avais fait l’impasse, à commencer par le musée du Vatican et sa chapelle sixtine. Virée en vélo dans la ville déserte. Pour le tourisme, cette année, c’est foutu.

Avril

Le confi­ne­ment a désor­mais gagné la capi­tale. Coincé derrière mon écran, je mutli­plie les forma­tions pour me remettre à jour sur tous les sujets : SEO, social média, content et email marke­ting, Face­book ads, retar­ge­ting, analy­tics… Le conseil sera ma bouée de sauve­tage en atten­dant des jours meilleurs.

Les 300 derniers exem­plaires qu’il reste de mon livre servi­ront de cas concret pour appli­quer mes compé­tences nouvel­le­ment acquises, tourner la page de cette aven­ture en France et me projeter vers de nouveaux hori­zons. Stupeur : en deux semaines, tout est vendu ! Je réim­prime fièvreu­se­ment 1000 exemplaires.

En dehors des écrans, le monde se résume à mon jardin (quelle chance d’avoir un jardin !), la floraison et les séances de pêche de mon voisin Fabio.

Mai

C’est la fin du confi­ne­ment strict. On ne peut pas encore quitter Rome mais c’est déjà un soula­ge­ment de pouvoir se déplacer libre­ment. Rome semble en vacances. Les lieux emblé­ma­tiques, piazza del popolo, fontaine de Trévi, piazza di Espagna sont encore plus beaux sans la foule habi­tuelle. La popu­la­tion se rue dans les parcs. La nature nous a cruel­le­ment manqué…

Juin

Pendant le confi­ne­ment, je m’étais dit que notre première sortie à l’air libre serait pour Norcia, un petit village d’Ombrie réputé pour la floraison de ses champs de lentilles. Nous arri­vons un peu tôt pour l’explosion de couleur, mais sur ce plateau d’altitude embrassé par le beau soleil de mai, la sensa­tion de liberté est immense.

Avec les barrières aux fron­tières et les vacances en France qui s’annoncent, mon livre fait toujours recette. Je relance l’impression pour 2000 exemplaires.

Juillet

Dernier été dans le Vaucluse. Les parents vendent la maison fami­liale. Une dernière fois, nous faisons le tour de tous les lieux emblé­ma­tiques : source de Fontaine de Vaucluse, brocan­teurs de l’Isle sur Sorgue, carrières de lumière des Beaux de Provence… entre deux visites d’appartements et la prépa­ra­tion du déménagement.

Août

Pour oublier le démé­na­ge­ment qui met les nerfs de tout le monde à vif, je pars à pied avec mon père pour un baroud d’honneur dans le Vaucluse. L’itinéraire : le tour du Mont Ventoux par les dentelles de Mont­mi­rail.

De l’autre côté du Rhône, quelques jours dans le Cantal, seul, pour préparer un itiné­raire à partager lorsque le temps des voyages sera revenu.

En atten­dant, on lit toujours mon livre. Les 2000 exem­plaires de l’été ont fondus comme neige au soleil. Je relance 2000 exem­plaires pour la rentrée.

Septembre

Retour à Norcia dans les Monts Sibyl­lins pour l’ascension du Mont Vector qui domine le plateau. C’est « la plus belle randonnée du parc », dixit le gardien du refuge. Effec­ti­ve­ment, les quelques frayeurs lors de l’ascension valaient bien la peine : c’est spectaculaire !!!

Octobre

Je pour­suis ma décou­verte de Rome et du Lazio. Ma sœur venue nous rendre visite joue le rôle d’aiguillon. Saint-Pierre de Rome, jardin des nympheas, musée Agos­ti­nelli… C’est telle­ment mieux sans la foule !

Novembre

La France recon­fine et noël n’est plus très loin. Je remets des sous dans la machine à imprimer. 2000 de plus ! Entre deux séances d’écran à surveiller mes campagnes de promo­tion, je profite de la rela­tive mobi­lité dont nous dispo­sons en Italie. Sper­longa, Via appia… La marche et à la vie au dehors s’avèrent plus que jamais néces­saires pour nos yeux et nos corps fati­gués.

Décembre

Excur­sion du côté de Cerve­teri et ses cascades buco­liques, jolies lumières sur Rome entre deux averses… Je découvre la ville plus en profon­deur à la faveur d’un futur démé­na­ge­ment et la recherche du nouvel appar­te­ment qui l’accompagne.

Et pour 2021 ?

Rien n’est plus casse-gueule que de faire des plans pour cette année qui s’annonce tout aussi incer­taine que l’année passée.

Néan­moins, si je devais faire des souhaits sans consi­dérer la réalité mouvante liée au virus et aux périodes de confi­ne­ment, j’aimerais placer 2021 sous le signe du voyage, de la lecture et de l’écriture.

Du voyage parce que c’est quand même mon carbu­rant numéro un. Et même si les périodes de confinements/déconfinements vont alterner, le prochain devrait concerner le monde médi­ter­ranéen. Je suis bien placé : Rome est l’épicentre qui me permet de rayonner par terre et par mer vers les diffé­rents points qui m’intéressent : Corse, Sardaigne, Sicile…

De la lecture parce que j’aime bien préparer mes aven­tures et définir l’angle par lequel je vais les aborder. Pour moi, c’est le début du voyage : éplu­cher des cartes, décou­vrir des endroits, iden­ti­fier des sujets qui collent et des gens à rencon­trer… Vivre à l’étranger c’est redé­cou­vrir le monde sous un angle nouveau.

Et de l’écriture parce que des lecteurs m’ont réclamé une suite et que cela me donne de la force pour me lancer dans un nouveau livre. Il se trouve que le 3 avril prochain, cela fera 20 ans que je suis parti faire le tour du monde. 20 ans plus tard, le monde et le monde du voyage ont énor­mé­ment changé. Raconter mon périple à la lumière du présent serait une manière drôle et vivante de confronter la réalité de l’époque aux muta­tions actuelles.

J’ai hâte de me replonger dans mes carnets et d’exhumer quelques photos !

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