Un mois après la sortie du livre

Un mois après la sortie du livre, j’ai la tête qui bouillonne et de nouveaux projets pour promou­voir la diago­nale du vide. Instan­tanés d’un mois à toute allure, entre Paris et Londres, de retour dans l’agitation des villes.

Un mois après la sortie du livre, et 200 exem­plaires déjà distri­bués (jusqu’au Brésil !), j’ai la tête qui bouillonne d’idées et de nouveaux projets pour promou­voir la diago­nale du vide. Instan­tanés d’un mois à toute allure, entre Paris et Londres, de retour dans l’agitation des villes.

À Paris

Rame du tramway T2, quelque part entre la Garenne-Colombe et la porte de Versailles. Depuis 4 ans, je n’ai jamais été au coeur d’une telle foule au mètre carré, et para­doxa­le­ment, au coeur d’un tel silence. Après un an et demi d’écriture, retour dans le bain bouillon­nant de la vie cita­dine, « là où (paraît-il) ça se passe ».

Salon destination nature – stand F127

Je tiens avec mon pote Greg d’i‑trekkings le stand de blogueurs voyage sur le salon desti­na­tion nature. Mon livre vient de sortir et pour lui comme pour moi, c’est le baptême du feu. Les photos étonnent, le livre en tant qu’objet, avec sa couver­ture-carte, sa mise en page origi­nale et sa couver­ture poétique plaît. Le public hété­ro­clite est curieux de ma démarche. Récom­pense d’un énorme et fasti­dieux travail. Je ne me lasse pas d’en parler. Plaisir indi­cible de voir les gens s’en saisir distrai­te­ment, s’y plonger et ne plus le lâcher…

Sur les réseaux sociaux

Je m’étais dit qu’un concours serait une bonne façon de remer­cier la commu­nauté qui me suit sur Face­booktwitter et Insta­gram tout en faisant un peu de bruit autour de la sortie du livre.
J’avais aussi envie de reven­di­quer l’esprit d’un voyage lent, nature, durable, avec des cadeaux autour de l’univers du papier, offerts par des parte­naires qui me ressemblent : Les guides TaoVillage maga­zine, Galli­mard et ses ency­clo­pé­dies du voyage ont répondu présents. Je suis content, les vingt gagnants aussi.

Dans ma boîte aux mails

Avec la sortie du livre, j’ai le plaisir de voir appa­raître mes lecteurs en mails et en mots, eux qui d’habitude dispa­raissent derrière des statis­tiques muettes. On me féli­cite pour les photos, pour les textes, pour le message !!! On me dit que ma façon de voyager est « éton­nante », « inspirante ».

Pour moi, il n’y a pas d’autre manière qui vaille mais il est temps d’éclaircir ma démarche. Expli­quer ce qui pour moi compte et semble soulever tant d’interrogations, d’étonnement et d’intérêt, ce sera l’objectif des mois à venir.

Sur le studio de TV5 Monde

Cinq minutes de direct sur le journal fran­co­phone de TV5 Monde, à l’invitation de son rédac­teur en chef qui me suivait via la news­letter du blog. C’est telle­ment impro­bable que je n’ai même pas le trac. Je prends ça comme un cadeau. Dans l’antichambre du studio, en atten­dant mon heure, je m’amuse de voir le présen­ta­teur pas encore à l’antenne faire la pous­sière dans le studio. Et puis c’est à moi. Cinq courtes minutes où il est diffi­cile de tout dire. À la sortie du studio, un tech­ni­cien me rattrape de justesse avant que les portes de l’ascenseur ne se ferment : 

« Merci pour tout ! Moi mes parents sont de l’Yonne ! C’était génial votre projet ! »

Un cadeau…

Café Zango, quartier des Halles, Paris

À Paris, j’organise un petit événe­ment au café Zango pour fêter la sortie du livre, revoir des amis et croiser quelques lecteurs curieux de me rencon­trer. Après 18 mois de soli­tude et d’isolement, j’ai envie de contact. En France aussi, j’ai envie d’aller au devant des gens et de revenir voir ceux que j’ai rencon­trés durant ma traversée pour leur raconter le voyage avec le recul que j’ai aujourd’hui. J’y travaille, qu’on se le dise !

Holland park, quartier de Kensington, Londres

Traversée de Holland park, îlot de verdure au coeur de Kensington, au petit matin. Il y a trois ans, je partais pour une traversée de la France à pied. Trois ans plus tard, je suis en route pour le salon du livre de Londres, en quête d’un éditeur pour le marché anglo­phone. J’ai fait du chemin en trois ans ! L’aventure continue.

London book fair, salle Olympia

Il faut bien le dire, j’ai très mal préparé mon salon, faute de temps. Sur les stands des éditeurs, des petites tables où s’installent des auteurs attendus en rendez-vous. À défaut, je récolte les cartes de visite et rêve devant les couver­tures épaisses des « beaux livres » illus­trés. Un rêve relatif : sur ce genre d’ouvrage, l’auteur ne touche qu’entre 5 et 9%…
Un peu démo­bi­lisé, je feuillète le programme des confé­rences du jour. L’alliance des auteurs indé­pen­dants s’exprime autour de La block­chain pour les livres : vers un modèle de paie­ment centré sur l’auteurL’avenir est à l’auto-édition. Je me sens ragaillardi.

Dans ma boîte aux lettres

Des lettres, des dessins, des livres… J’ai envoyé des exem­plaires de la diago­nale du vide à tous ceux que j’ai rencon­trés durant mon voyage et dont j’ai fait le portrait, et je reçois en retour des réponses de papier. Alors que ma boîte mail déborde tous les jours de centaines de spams, ça faisait des années que je n’avais pas reçu de lettres, de cartes postales et de cour­riers autres qu’administratifs.
Il y a une magie du papier que les écrans ne peuvent remplacer. Une news­letter qui ressem­ble­rait à un journal, ça vous dirait ?

Et les écrans dans tout ça ?

J’ai rdv avec Arnaud métro Belle­ville. Avant mon départ, il travaillait dans une grosse maison de produc­tion et nous avions échangé sur mon projet. Depuis, il a lancé sa propre boîte, « le genre humain ». J’aime beau­coup ce nom.
Initia­le­ment, mon voyage à travers la diago­nale du vide devait donner lieu, sous sa forme la plus aboutie, à un web docu­men­taire où se seraient mêlés voyage et rencontres. Mais c’était il y a plus de trois ans, une éter­nité sur internet. Aujourd’hui, on veut du content snacking, des formats courts, des web-séries. Comment faire exister la diago­nale du vide sous la forme vidéo ? C’est la ques­tion qui va m’occuper pour les semaines qui viennent.

Le livre d’un voyage exotique en France

Peut-on faire un voyage exotique dans son propre pays ? Pour y répondre, j’ai traversé la France à pied à travers la diago­nale du vide.

Commentaires

Bonjour
je suis inté­ressée pour acheter votre livre, peut-on le trouver en librairie ou la seule façon est par le cour­rier postal ? grève de la poste qui perdure ici et envie de rece­voir le livre sans qu’il soit perdu… Merci

Bonjour Laure et merci de votre intérêt pour mon livre 🙂
il n’est pour le moment dispo­nible qu’à partir de mon site. S’il était vendu en librairie, il leur parvien­drait de toute façon par la poste ce qui ne résou­drait pas le problème…
J’en­voie tous mes livres en cour­rier suivi et pour le moment, je n’ai jamais eu de problème d’ache­mi­ne­ment. Peut-être pouvez vous le faire livrer ailleurs et le récu­pérer là où la poste ne fait pas grève ? Au plaisir de vous le faire parvenir !
Mathieu

bonjour Mat
j’ai souvent parcouru ces chemins en itiné­rance , je me suis apercu que mon constat de vide lors de mon passage était un mauvais regard , je verrai d’un autre œil lors de mes prochains passages grâce à ton livre
Marcel

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