Au large de la Sicile, les îles éoliennes sont un archipel perdu entre ciel et mer. Sept îlots volcaniques nés de la rencontre sous-marine de l’Europe et l’Afrique, jetés dans la mer tyrrhénienne et qui réservent au voyageur quelques moments inoubliables !
Qu’il s’y prépare au mieux car les petits villages blancs accrochés à la pente accueillent durant l’été un tourisme balnéaire plutôt chic. L’intense activité volcanique qui vaut à l’archipel sa place au patrimoine mondial de l’humanité attire les volcanologues du monde entier. À moins que ce ne soit pour goûter cette savoureuse cuisine éolienne qui marie dans l’assiette poissons et herbes aromatiques.
Stations balnéaires très en vue ou bouts du monde confidentiels, chacune des sept îles possède ses spécificités et sa personnalité propre. Assister à l’éruption d’un volcan actif ou se prélasser sur une plage de sable noir, découvrir des ruines archéologiques avec vue sur la mer ou parcourir les ruelles d’un village sicilien… Comme souvent dans les archipels, le choix est large et les contraintes particulières. En quatre questions, organisez votre voyage au pays des volcans et profitez de ce qu’il a de meilleur à offrir…
- Quelle île éolienne choisir ?
- Itinéraire : 10 jours dans les îles éoliennes
- Quand partir aux îles éoliennes ?
- Comment se rendre dans les îles éoliennes ?
- Comment visiter les îles éoliennes ?
Visiter les îles éoliennes : laquelle choisir ?
Parmi les sept îles que compte l’archipel, quelle île choisir ? Tout dépend de ce que vous cherchez. Pour les volcanologues amateurs (comme moi), Vulcano pour son cratère et Stromboli pour ses éruptions spectaculaires sont les îles à ne pas manquer. Lipari, l’île principale, offre le parc d’hébergement le plus important. C’est aussi la mieux connectée. Elle peut servir de base pour des excursions à la journée vers le reste de l’archipel. Pour les amateurs de randonnée et de nature, Salina est la plus indiquée. Pour un séjour festif, Panaréa est un petit Saint-Tropez local que les stars ne dédaignent pas fréquenter. À l’écart du rythme du monde, Alicudi et Filicudi attirent les amateurs de calme, en quête de silence, d’inspiration et d’authenticité. Voici une introduction à chacune d’elles, ainsi que les récits de voyage associés à celles que j’ai visitées.
Vulcano
Première île accessible depuis Milazzo, Vulcano est une introduction magistrale au volcanisme des îles éoliennes. Sur la péninsule de Vulcanello, fumerolles, bains de boue thérapeutique et monstres de lave pétrifiée. Quelques centaines de mètres plus haut, le sommet du grand cratère révèle un point de vue magnifique sur toutes les îles éoliennes. Pour un avant-goût ou un dernier aperçu des richesses que compte l’archipel.
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Lipari
appelle aussi îles Lipari – et parce que leur histoire commence ici, Lipari joue en quelque sorte le rôle de capitale de l’archipel. Habitée dès le néolithique, ses 10 000 habitants ont vu se succéder Grecs, Romains, Normands et Espagnols dont le musée archéologique retrace l’histoire. L’île offre également le plus grand nombre d’hôtel. C’est donc naturellement le meilleur endroit où loger.
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Salina
Si les îles éoliennes étaient une hélice, Salina en serait le pivot. Son volcan, la Fossa delle felci est le point culminant de l’archipel. Le sommet offre des points de vue sublimes sur les autres îles, tandis que le cratère de cette « fosse aux fougères » abrite une flore déclarée réserve naturelle. Propice à la randonnée, c’est l’île la plus verte de l’archipel…
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Panarea
La plus petite des éoliennes est également la plus chic. Les jolies villas blanchies à la chaux attirent un tourisme de luxe qui vient danser jusqu’au bout de la nuit sur le dance floor de l’hôtel Raya. Moins clinquants, les fonds marins et les eaux cristallines sont la vraie richesse de l’île. Le must : rejoindre en bateau l’un des îlots tout proches pour y pratiquer la plongée, le snorkeling ou le farniente.
Stromboli
La plus petite des éoliennes est également la plus chic. Les jolies villas blanchies à l
Si l’île de Stromboli est la plus célèbre de toutes les îles éoliennes, le film d’Antonio Rossellini n’y est pas pour rien. Connue pour son activité volcanique intense, l’ascension du volcan Stromboli réserve aux amateurs de phénomènes naturels quelques souvenirs mémorables. Le spectacle permanent des éruptions stromboliennes, les explosions et les coulées de lave incandescente valent à elles seules le voyage dans les îles éoliennes…
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Filicudi et Alicudi
À l’ouest de l’archipel, les îles de Filicudi et d’Alicudi sont deux petits paradis au relief accidenté, posés sur des cratères d’origine volcaniques et restés en retrait du tourisme. Les trois hameaux présents sur Filicudi comptent quelques restaurants et locations de scooters ; sur Alicudi, les petits sentiers muletiers qui traversent les cultures en terrasses font de l’île un authentique hâvre de paix. Pour profiter des côte rocheuses, des grottes marines et des petites criques sauvages, ne pas hésiter à louer une barque.
Itinéraire : 10 jours dans les îles éoliennes
Je suis parti 10 jours dans les îles éoliennes. L’objectif final du voyage : voir le volcan Stromboli en éruption. Tout s’est organisé (pour être plus juste, tout s’est improvisé) en fonction de cela, selon les horaires des transports, l’état du ciel et de la mer.
Jour 1 à Catane, le temps de récolter les informations nécessaires et d’organiser la suite.
Jour 2 sur l’Etna, retour à Catane en fin d’après-midi. Nuit à Catane.
Jour 3 dans les transports, train jusqu’à Messine, bus pour Milazzo, ferry pour Lipari et première nuit sur les îles éoliennes.
Jour 4, aliscaf pour Stromboli (la météo se dégradait les jours suivants et la saison touchait à sa fin), réservation de l’ascension le lendemain et nuit sur l’île.
Jour 5, ascension du volcan et deuxième nuit sur l’île.
Jour 6, aliscaf pour Salina, nuit à Santa Marina de Salina.
Jour 7, randonnée jusqu’à la fossa delle felci et nuit à Salina.
Jour 8, aliscaf pour Lipari, tour de l’île en scooter, nuit sur Lipari.
Jour 9, aliscaf pour Vulcano, ascension du volcan et nuit sur Vulcano.
Jour 10, loooongue attente de l’aliscaf pour Milazzo (mer démontée), et navette pour l’aéroport de Catane.
Quand partir dans les îles éoliennes ?
Le climat :
Les îles Éoliennes ont un climat méditerranéen : hivers doux et relativement pluvieux, étés chauds et ensoleillés, un peu étouffants.
Le meilleur moment pour aller dans les îles Éoliennes dépend du type de vacances envisagées.
Avril, mai et juin sont des mois propices à la randonnée. Les températures sont chaudes et agréables et le soleil bien présent.
De juillet à septembre, c’est la période des vacances à la plage. La mer est chaude (25°C) et la chaleur incite au farniente, à la baignade et à l’apéritivo.
Septembre et octobre se prêtent encore aux activités de plein air. Les températures sont douces mais les jours sont plus courts et le temps plus incertain.
Les touristes :
Autant que faire se peut, privilégiez les « ailes de saison ». L’été, les îles éoliennes sont une destination très courues des Italiens et l’ambiance est celle des stations balnéaires estivales : bruyante, populeuse et festive. Les prix sont en conséquence… Au printemps et à l’automne, la foule est moins dense, les logements bien plus abordables et l’organisation plus souple.
J’ai réalisé mon voyage début novembre en toute fin de saison et je n’avais rien réservé. Les hôteliers m’attendaient sur le ponton et me proposaient un appartement entier pour 20€ la nuit. Idéal !
Mon conseil : prenez le temps !
Si vous ne disposez que d’une poignée de jours, inutile de courir à travers tout l’archipel. Prenez votre temps pour découvrir une île ou deux plutôt que de vouloir tout voir (et ne rien voir). Un voyage dans les îles éoliennes, ça se savoure ! D’autant que les liaisons entre les îles peuvent être perturbées par les conditions météo et l’état de la mer… Trop chargé, votre programme risquerait de tomber à l’eau !
Comment se rendre dans les îles éoliennes ?
Aller en Sicile :
En avion depuis la France, vols réguliers pour l’aéroport de Catane.
Se rendre à Milazzo (point de départ des bateaux pour les îles éoliennes) :
Depuis Catane, train pour Milazzo (3h de trajet – de 9 à 16€) ou navette (2h de trajet – 35€ via eolianshuttle – 25€ via eolnet)
Se rendre dans les îles éoliennes :
De Milazzo : Les îles Éoliennes sont facilement accessibles en ferry (1h50) et en hydroglisseur (1h30). Deux compagnies desservent les îles éoliennes, Ustica Lines et Siremar. Les tickets peuvent se prendre directement sur le port hors saison.
De Palerme, Messine et Reggio en Calabre : La compagnie libertylines dessert une fois par jour les îles d’Alicudi, Filucudi, Salina, Lipari et Vulcano (4h40 – 60€ environ) de mi-juin à fin septembre.
De Naples : plusieurs compagnies proposent des trajets réguliers (6h – 100€ environ)
Et pourquoi pas à la voile ?
Et si vous en avez le temps (et les moyens), pourquoi ne pas louer un bateau pour caboter d’île en île au gré du vent ? Accès aux spots les plus inaccessibles et découverte de la faune marine qui foisonne dans les eaux de la mer Tyrhénienne… Pour un voyage encore plus inoubliable !
Les transports : un paramètre à ne pas négliger
Lors d’un séjour sur les îles éoliennes et à plus forte raison si vous souhaitez en visiter plusieurs, votre voyage sera conditionné par la météo et l’état de la mer. Les liaisons maritimes entre les îles sont en effet souvent perturbées par le conditions atmosphériques très changeantes.
Il est possible que les hydroglisseurs soient annulés ou que certaines îles ne soient pas desservies. Cela m’est arrivé sur Vulcano et le suspens régnait quant à la possibilité de prendre le prochain aliscaf. Si (comme moi) votre avion part dans la foulée, prévoyez large pour ne pas vous retrouver pris au piège.
Comment visiter les îles éoliennes ?
En voiture : les voitures sont interdites aux non-résidents. Pour visiter les îles éoliennes, laisser son véhicule au parking à Milazzo est la solution la plus économique. Sur place, quelques taxis permettent de rallier les villages éloignés (principalement sur Lipari et Salina, ailleurs les distances sont moindres)
À pied : la marche est la solution la plus simple et la plus agréable pour se déplacer dans la majorité des petites îles (Vulcano, Stromboli, Panaréa, Alicudi, Filicudi). Les îles éoliennes offrent de nombreux sentiers de randonnée faisables en une journée, avec des points de vue changeants selon l’orientation et l’altitude. À prendre en considération toutefois, les dénivelés importants. Bonnes chaussures de marche et bâtons ne seront pas de trop.
À vélo : les vélos ne sont pas acceptés sur les hydroglisseurs mais le sont sur les ferrys – Siremar du moins. Il faut juste les accrocher au bastingage avec des tendeurs. Ils peuvent être utiles pour relier les différents villages, en particulier sur Lipari et Salina. Sur Lipari, possibilité de louer des vélos électriques pour 20€ la journée (magasin de location au croisement de la SP 181 et de la SP 179). À en juger par l’allure des vélos, probablement pas de quoi se lancer à l’assaut des volcans…
En scooter : probablement la manière la moins pénible de se déplacer. Conduire avec vigilance ! les Siciliens ont une réputation de chauffards dans toute l’Italie.
En bateau : Sur les petites îles (Stromboli, Salina, Filicudi ou Alicudi), des barques permettent de relier par voie maritime les villages au bord de l’eau. C’est l’occasion de découvrir depuis la mer les magnifiques paysages des îles éoliennes et pourquoi pas de faire le tour de l’île en bateau. Sur Stromboli, des excursions de nuit permettent d’observer les éruptions volcaniques. Frisson garanti !
Une croisière en voilier dans les îles éoliennes
Pour une approche différente au gré des vagues et du vent, une croisière en voilier est la manière idéale de découvrir les îles éoliennes. Hébergement sur le bateau, escales de port en port, baignades à volonté et randonnées à terre… Faire le tour des îles éoliennes en bateau sonne comme le compromis parfait entre les vacances farniente et le séjour actif !
Commentaires
Hello Mat
Vraiment sympa tes voyages
Mille merci de les faire partager
Carole
Merci pour ton gentil mot Carole 🙂 Ça fait plaisir, j’y passe du temps (mais j’aime ça !)
Les îles éoliennes sont un de mes coups de coeur, j’espère que les infos partagées pemettront un meilleur séjour !
Bonjour Mat,
Merci de nous faire voyager depuis notre bureau 🙂
Je compte aller une semaine en Sicile début septembre et me demandais s’il était possible de louer un vélo électrique pour découvrir Lipari. As-tu une idée ?
Merci
Ahlem
Bonjour Ahlem,
Avec plaisir 🙂 C’est une bonne question et sur le papier, le vélo électrique est une bonne idée. Dans les faits le scooter me semble bien plus adapté parce que 1. Lipari est une grande île et qu’en faire le tour prend du temps si tu as envie de faire des arrêts et 2. parce que ça monte très fort dés qu’il s’agit de s’aventurer dans les reliefs de l’intérieur et avec la chaleur, ça risque d’être pas mal de souffrance…
À mon avis, le vélo électrique est plus indiqué pour de courtes escapades ou pour se limiter au tour de l’île (en faisant gaffe aux conducteurs locaux qui roulent comme des dingues). Côté adresses, j’ai trouvé sur GO eolie un magasin de location au croisement de la SP 181 et de la SP 179. Les prix sont de 20€ la journée. L’allure des vélos semble confirmer mes craintes… À toi de voir ! Je serais curieux de ton feedback. Bonnes vacances
Bonjour ! Je prépare aussi un voyage pour les îles éoliennes avec ma famille ( mon mari et les deux enfants de 7 et 9 ans). Ce serait sûrement pour la fin octobre , je crois que vous y êtes allé à la même période. ( nous du 23 au 29 octobre) pas trop de pluie ?
Est ce que les enfants peuvent grimper le volcan de vulcano sans danger ? Et dernière question pour lninstant : est on obligé de réserver un hôtel /bob en avance ou peut on trouver sur place en cette fin de saison ? Merci et quel plaisir de lire tous ces articles ! Ça nous fait rêver !
Bonjour Delphine ! Merci pour votre commentaire sympa !
Ah vous allez vous régaler 😀 Oui j’étais dans les îles éoliennes à la même période. Pas une goutte de pluie à déplorer. Pour les enfants sur Vulcano, pas plus de danger que pour le reste du groupe. S’ils savent pourquoi ils grimpent, ça devrait les motiver (je n’ai pas d’expérience personnelle mais j’ai cru comprendre qu’en fonction de la carotte, les enfants sont capables de tout…). Ils vont se faire des souvenirs pour la vie (si la météo est de votre côté, on n’est jamais sûr de rien). Côté logement, mon expérience personnelle était de n’avoir rien réservé et d’être attendu sur le ponton à mon arrivée sur chaque île par des loueurs ravis de trouver un client. Cela étant, j’étais seul, pas quatre et je pouvais me permettre ce genre d’improvisation. Je vous souhaite un beau voyage (mais je ne me fais pas trop de soucis…)
Bonjour, merci beaucoup pour l’article et les photos, ça donne envie 🙂
Savez-vous s’il est possible d’emporter des vélos sur le ferry qui va dans les îles éoliennes ?
D’avance merci 🙂
Bonne soirée
Noémie
Bonjour Noémie !
Super cet engouement pour le vélo 🙂 Je n’ai pas trouvé l’info sur les sites des compagnies. En revanche, ce site qui raconte un tour de la Sicile à vélo en parle. Selon les auteurs, les vélos ne sont pas acceptés sur les hydroglisseurs mais le sont sur les ferrys – Siremar du moins (ils embarquent des voitures, ils ont bien la place pour une paire de vélos !). Il faut juste les accrocher au bastingage avec des tendeurs.
Bonne route !
Super, merci de votre réponse ! Bonnes aventures 🙂
Bonsoir, merci pour toutes ces infos partagées !! Nous possédons un vwT3 et voyageons en France et dans toute l’Europe ! Je vais me procurer votre livre « La diagonale du vide » titre si bien trouvé tant le centre de la France est déserté (je m’en suis fait la remarque il y a peu en traversant la ville d’Aubusson en direction de Bergerac ! C’est pourtant des endroits superbes ! Enfin…
Concernant les Iles Éoliennes je souhaiterai y passer en revenant de la Sicile direction Naples et j’aurais aimé savoir si on peut poser un véhicule en garage mort sur l’Ile de Stromboli, visiter à pied puis repartir au bateau suivant ? Auriez-vous des infos ou une piste à m’indiquer ? Bonne continuation 😉 JC Pahud
Bonjour Jean-Christophe ! Merci pour la diagonale 🙂 le titre n’est pas de moi, c’est un terme inventé par les géographes et qui fait débat. Moi je l’ai trouvé poétique. Enfin…
Concernant votre demande, la majorité des gens laissent plutôt leur véhicule au parking de Milazzo pour visiter les îles tranquilou. Pour embarquer (et débarquer) un véhicule, il faut prendre le ferry et accéder à un port suffisamment gros.
Perso, j’ai pris l’hydroglisseur pour aller à Stromboli où le port ressemble à un petit port de pêche artisanale. Là où j’ai vu des véhicules débarquer du bateau, c’était à Lipari où le port est important. Peut-être également Salina. De là, laisser votre véhicule et prendre un aliscaf pour un A/R vers Vulcano. Pour confirmer mes hypiosthèses, le plus simple serait de voir directement avec les deux compagnies Siremar et Ustica Lines (appelez de préférence, les Italiens aiment parler alors que par mail, j’obtiens rarement une réponse…) Bon voyage !!!
Bonjour
Je dois me rendre à milazzo début juin
Je compte faire la croisière milazzo Stromboli avec retour de nuit pouvez m’indiquer la meilleure compagnie je dois réserver a présent,? ou sur place je reste 4 jours a milazzo merci
Bonjour,
la meilleure compagnie… Ça dépend des besoins de chacun. Il y a des compagnies qui offrent des trajets directs, d’autres qui font plusieurs arrêts avant d’arriver à Stromboli, il y a des aliscafs rapides mais qui ne prennent pas de voiture, d’autres moins rapides qui en prennent. Parfois, selon la météo, le choix est restreint à une seule compagnie et parfois c’est le timing de votre voyage qui ne vous laissera pas le choix. Bref, ce que je peux vous dire c’est que j’ai pris Ustica lines à l’aller parce que c’était le moins cher et Siremar au retour parce que c’était ce qui correspondait à mon timing. J’ai tout réservé directement au port mais j’y étais en toute fin de saison, loin de la foule. Bon séjour dans les îles éoliennes !