Aux Baux de Provence, les tableaux des plus grands maîtres illuminent les façades d’une ancienne carrière. Des vitraux de lumière pour une cathédrale d’image qui donnerait bien envie de se convertir aux divinités locales, Van Gogh, Chagall et autres Picasso.
Les lieux sous-terrains me fascinent. Toujours ce sentiment naïf qu’une surprise m’attend quelque part ; Excitation d’aller découvrir ce qui est caché ; Vanité de me dire ces trésors ne sont réservés qu’à moi. Les carrières de lumières des Baux de Provence sont à l’opposé de tout ça. Et pourtant, dans l’ombre de ses murs de calcaire, la magie opère.
Une cathédrale d’images
Taillées dans la roche bloc après bloc et soutenues de piliers massifs, les galeries monumentales ont valu au lieu son précédent nom de « cathédrale d’images ». Ici pas de vitraux. La lumière vient de l’intérieur. En grand format, elle rebondit sur les parois et fait vivre des toiles aux couleurs de Provence, baignées de soleil.
De la peinture sur les murs
Van Gogh, Gauguin, Renoir, Bonard, Monet, Chagall, Matisse… On plonge dans l’univers des génies de la couleur. Les danses, les paysages, les nus se côtoient, se répondent, s’affichent en quatre mètres par trois. On marche dans le jardin des nymphéas. On s’éclaire aux quartiers de lune. On assiste aux couchers de soleil. On redécouvre la peinture sous un « jour » nouveau.
Et, dans la fraîcheur des carrières, on se félicite d’avoir pris un pull…
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