Dans le Cantal, tutoyer les volcans

Randon­nées sur les flancs des volcans, tables garnies des produits du jardin, nuitées dans le silence des cimes… Dans le Cantal, l’éco­tou­risme est un retour aux origines.

Randonnées sur les flancs des volcans, tables garnies des produits du jardin, nuitées dans le silence des cimes… Dans le Cantal, l’écotourisme est un retour aux origines.

Sports de montagne et outdoor

Les sommets des volcans du Cantal sont peut-être vieux, mais leurs pentes adou­cies ne se livrent pas au premier venu. À pied, à ski, en raquettes, les reliefs de ces anciens cratères sont un terrain de jeu pour toutes les acti­vités outdoor, avec en prime des points de vue à couper le souffle.

A Drugeac, Vincent Terrisse est un passionné de ski nordique. Après vingt ans à arpenter les montagnes afri­caines, il est revenu ouvrir quelques beaux itiné­raires d’alpinisme en Auvergne.

Le GR 400 fait le tour des volcans. Sur l’itinéraire, le Grand refuge du Meije Coste au Lioran n’est acces­sible qu’en raquettes ou en ski de randonnée. C’est Bernard Momma­lier, accom­pa­gna­teur en montagne, maître ânier – et un peu ours selon les mauvaises langues – qui en assure la garde durant l’hiver.

A Lavi­gerie, la maison d’hôte Alta Terra de Virginie et Stéphane Serre offre un confort plus douillet au pied du Puy Marie. Pour une rando en raquette l’hiver ou un vol en para­pente l’été, c’est le coin idéal. Les chauve-souris affec­tionnent parti­cu­liè­re­ment l’endroit. Thomas Darnis, natu­ra­liste, garde fores­tier à l’ONF et spécia­liste de l’espèce, nous fera décou­vrir la faune locale.

Des hôtes amoureux du Cantal

Pour vivre – et survivre à l’hiver -, il faut tomber amou­reux du Cantal. C’est le cas des Vidal, à Murat. Très atta­chés à la région, le couple a fait tous les métiers pour pouvoir y rester. Pion­nier du VTT, Jean Claude Vidal est aujourd’hui moni­teur. Madame Vidal tient l’épicerie et vend les produits locaux à la froma­gerie Caldera de Murat.

A Saint-Clément, Brigitte Renard et Chris­tian Gregoir appré­cient l’isolement. Ils tiennent une maison d’hôte, La Rous­sière, une ancienne ferme de montagne nichée à 1019 m d’altitude à l’écart de toute voie de passage. Entre pâtu­rages d’estive, forêts verdoyantes et coteaux enneigés, c’est un cocon de charme en pleine nature.

A Sanis­sage, Domi­nique Mérigot et Olivia Gueroult ont restauré un buron au coeur du magni­fique cirque de Grandval. Pour ceux qui souhaitent venir méditer, philo­so­pher, se ressourcer, marcher, écrire, c’est un havre de paix. Les plus actifs pratiquent le canyo­ning en été et le ski de randonnée en hiver.

Le goût des bonnes choses

Le retour à la vraie valeur des choses. C’est ce que cher­chaient Ales­sandro, Camilla, Blu et Lupo lorsqu’ils ont quitté Milan. Installés à Marcolès dans une maison en pierre datée de 1781, ils accueillent désor­mais à la Clai­rière, là où, paraît-il, commence “le Midi de la France”.

Après une paren­thèse japo­naise où il ensei­gnait la cuisine fran­çaise, Didier Guibert est revenu s’installer à Aurillac. Il y mitonne une des cuisines les plus fines du Cantal à partir des produits qu’il cultive dans ses deux jardins, à Murat et Cassaniouze.

A Saint-Illide, Fran­çoise et Laurent Fleys ne jurent que par les circuits courts. Leur auberge du bruel est une adresse incon­tour­nable. De la ferme à la cuisine, en passant par le potager, tout est réuni pour un repas savou­reux. Spécia­lité : le pounti.

Simple ou plus élaborée, la cuisine de Valérie et Bruno Fabre met le produit au centre de la table. À l’auberge d’Aijean, il est travaillé de la façon la plus noble possible. Durant l’été, la foire bio de Brezons permet de décou­vrir les meilleurs produits du Cantal.

Et vous, connaissez-vous des gens à rencon­trer dans la Cantal ? Des habi­tants hauts en couleur ? Des histoires qui valent la peine ? Des lieux à voir d’urgence ? Dites le moi en commentaire !

Ecotourisme Cantal
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