Dormir dans un monastère au Connemara

Aux portes du parc national du Conne­mara, le Old monas­tery hostel accueille comme on reçoit les amis de la famille. Déco baroque, crépi­te­ment de cheminée, un ragoût sur le feu.

Il y a des endroits qui ont une âme. Aux portes du parc national du Conne­mara, le Old monas­tery hostel accueille comme on reçoit les amis de la famille. Déco baroque, crépi­te­ment de cheminée, ragoût sur le feu. Pas de doute, il fait bon vivre chez Stephen.

Une pluie un peu plus humide qu’à l’accoutumée. Une côte un peu plus raide que les précé­dentes. Un super­marché un peu plus enga­geant que les autres, dont je ressors armé d’une de ces so british bombes calo­riques : biscuit sablé, caramel, chocolat. Trois couches à propor­tions égales. Un truc à en oublier que la pluie redouble. Une voix me ramène à la réalité :

« Sal temps aujourd’hui ! Je tiens une auberge à la lisière de la forêt. Tu pourras au moins t’y faire chauffer un thé en atten­dant que la pluie cesse »

Le ton est amical, la propo­si­tion enga­geante. Mon crâne, endo­lori par les restes de whisky de la veille, réclame une pause. Je me dirige vers l’endroit indiqué, the Old monas­tery hostel.

Dormir dans un monastère au Connemara - Le panneau d bienvenue du Old monastery hotel

Un lieu « habité » aux portes du parc naturel du Connemara

Personne pour m’accueillir mais la porte ouverte m’invite à rentrer. Déco hété­ro­clite, dessins sur les murs, guir­landes de papiers… On imagine avec peine l’austérité qui a régné ici autre­fois. Et pour­tant, il s’agit bien d’un monas­tère ! Et qui plus est, à la lisière du parc naturel du Connemara.

Il règne une ambiance un peu parti­cu­lière. Le lieu semble « habité ». A commencer par Stephen, le maître de maison, qui sait mettre son monde à l’aise et réchauffer l’atmosphère. La radio qui crachouille ses stan­dards de jazz au petit déjeuner, le feu de tourbe crépi­tant au salon, les guir­landes de lumières dans la salle de bain…

J’ai l’impression d’être en visite dans la famille.

Déco baroque et cuisine à feu doux

Une famille un peu baroque qui collec­tionne les sque­lettes d’animaux, les vieux objets et les oeuvres d’art douteuses. L’irish stew qui cuit à feu doux dans la cuisine finit de me séduire.

Pour une pause entre deux averses, l’endroit est ultime. Pour une semaine aussi. Stephen est géologue et connaît le parc comme sa poche.

Commentaires

Ça à l’air sympa comme endroit dis-donc, ça me donne envie de tester (enfin c’est ton récit et la façon dont tu décris les choses qui me donnent envie de voir ça par moi même) ^_^

^^ Merci Aala.
Oui, je me suis appliqué parce que c’est vrai­ment un endroit en or ! Je regrette de ne pas avoir pris plus de photos de la déco tota­le­ment kitsch. Le mélange crânes de bêtes et vieilles pierres fait curieu­se­ment bon ménage 🙂
Bon par contre, ça va te faire un bout de chemin depuis le Japon !

tu ne seras pas déçue ! C’est une des meilleures adresses que j’ai jamais testées !!
Rien que de l’écrire, j’ai envie d’y retourner 🙂

Je cherche un lieu pour camper . Nous serons 20 personnes du 15 au 23 Aôut . 5 tentes et il faudrait un lit pour une personne.

Bonjour Odile,
ça peut être une solu­tion, le lieu offre aussi la possi­bi­lité de camper dans le jardin, en plus des dortoirs. Vous avez le contact de stephen à la fin de l’ar­ticle, prenez contact avec lui pour voir ce qui est possible. Bon séjour en Irlande !

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