Comment devient-on globe trotter ? À force d’arpenter la planète depuis 20 ans. Un voyage autour du monde a mis le feu aux poudre, une traversée de la France à pied a concrétisé mon envie de lenteur. Entre les deux, des roadtrips, des aventures en mode routard, souvent sans moteur et des histoires à raconter. De ma passion du voyage, j’ai fait mon métier.
En 2001, j’entreprends mon premier voyage au long cours : un tour du monde à vélo sur le thème de la musique. 18 mois de voyage, 25000 km parcourus à travers l’Asie, l’Amérique du sud et l’Afrique et des centaines d’heures de musique mises en boîte.
Carnets, appareils photos et enregistreurs sont devenus mes compagnons de voyage et mes outils de travail. Du Cap-Vert à l’Afrique du sud, j’ai couru le monde à bride abattue, avalant les kilomètres sans prendre vraiment le temps de savourer le paysage et rédigé et illustré une dizaine de guides pour un site qui voulait devenir le Facebook du voyage.
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Ce n’était pas comme ça que je voyais le voyage. J’avais envie de lenteur et de découvrir mon propre pays.
Tout le monde disait que « le voyage commence en bas de chez soi » et tout le monde partait à l’autre bout de la planète. J’ai pris l’expression au pied de la lettre en traversant pendant 18 mois la France à pied à travers la diagonale du vide. Bien m’en a pris. C’est un de mes plus beaux voyages.
Aujourd’hui, je suis globe trotter à la campagne. À la ville, je suis auteur. Et sur ma carte, j’ai écrit comme une blague qui n’en est pas une « intermittent du voyage ».
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Destinations Le voyage commence en bas de chez soi.
De l’Irlande au Vietnam, de l’Ouzbekistan à Cuba, j’ai ramené des récits de voyage et des carnets sonores d’une quarantaine de pays.
Pas forcément au bout du monde. J’ai aussi vécu à Avignon, Paris, Rabat, Berlin et Rome. Aujourd’hui, ma base de lancement est en Haute-Marne, aux confins de la Champagne.
Si je suis un globe trotter, je ne suis pas du tout un digital nomade. J’aime planter mes racines quelque part – à condition de pouvoir prendre l’air régulièrement, et si possible, longtemps.
L’esprit du blog Le voyageur ne sait pas où il va.
Ici, pas de listes copier-coller des 10 choses à voir‑à faire à Pétaouchnok… Sur mon blog, vous trouverez plutôt :
Des récits de voyage
Mon parti pris : piquer votre curiosité par des histoires qui vous donneront – j’espère – envie d’aller voir par vous même. Bonnes adresses et infos pratiques en bonus.
Hors des sentiers battus
Je voyage léger, sans trop de plan de vol, souvent à pied ou à vélo. Adepte du slow travel, je prends mon temps et m’arrête au gré des surprises et des rencontres.
Des rencontres
Les meilleurs souvenirs de voyage sont toujours les rencontres. Les rencontres sont le sel du voyage. Elles transforment des endroits quelconques en moments inoubliables.
Les ingrédients pour des voyages épicés
D’expérience, je sais que la route est le meilleur des guides.
Me laisser porter par les évènements, c’est la manière de voyager que je préfère. Si les ingrédients suivants sont réunis, je sais que le voyage sera réussi :
- Photos
- Musique
- Rencontres
- Nature
- Surprises
- Bons petits plats
Pas de recettes toutes faites, donc, mais un mélange d’ingrédients… Comme dit le proverbe, « le voyageur ne sait pas où il va. »