Avec le parc des Cévennes, la Lozère est une destination nature. On y pratique l’écotourisme depuis toujours. Moutons, loups, vautours, abeilles… Ici on respecte l’environnement, on écoute le silence des pierres et les histoires de Cévenols passionnés de leur région.
Des moutons et des hommes
Les moutons ont façonné aux côtés de l’homme les paysages de Lozère. Entretenus par les brebis et les vaches, les pâturages sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO comme paysage culturel de l’agropastoralisme. Au Pont-de-Montvert, chaque été, Jean-Paul Hébrard monte aux estives lozériennes où des générations de moutons migrent trois jours durant.
Le royaume des moutons est aussi celui des prédateurs. Mais les ennemis d’hier sont aujourd’hui des espèces protégées. À Saint-Léger-de-Peyre, on entend encore le hurlement des loups. Un parc de 15 ha leur est dédié, à plus de 1000 m d’altitude.
À Saint-Pierre-des-Tripiers, Constant Bagnolini anime la maison des vautours avec la même passion depuis 40 ans. Poète et joueur d’accordéon, il sait mieux que personne donner de la couleur à ses récits. À Montbrun, Sandrine Descaves est la spécialiste des gypaètes barbus. Elle raconte à travers l’odyssée des vautours la réintroduction réussie de l’espèce au sein du parc des Cévennes.
À Saint-Chély‑d’Aubrac, Gonzalo Diaz accompagne les touristes dans cet environnement sauvage depuis 33 ans. À pied, en VTT, en raquettes ou en ski nordique, cette encyclopédie vivante aime transmettre son savoir par petites touches.
Des acteurs passionnés et militants
Alain Lagrave est un photographe spécialiste des paysages de la Lozère. Centré sur la biodiversité, il défend le patrimoine environnemental lozérien. En Lozère, la nature est une cause chère aux habitants. À Fraissinet-de-Fourques, Henri Clément parle des abeilles avec passion. Lui qui a découvert l’apiculture auprès de son père s’est battu contre l’agriculture intensive et l’utilisation des pesticides.
À Aumont-Aubrac, Cyril Attrazic voue un attachement viscéral à sa terre d’origine. Dans son restaurant le Camillou, une étoile au Michelin, il cuisine au plus près de la production locale. La démarche durable fait des émules. 100% local, 100% bio. C’est l’objectif que se fixe la famille Brunel, à Albaret-Sainte-Marie. Une dizaine d’agriculteurs locaux alimentent la table de l’hôtel, reconnu pour sa cuisine du terroir.
Bien manger, ça s’apprend. Au mas du Coupétadou, on organise des stages d’alimentation. Un coaching culinaire qui, un soir par semaine, se fait sans plat d’origine animale. Vivre en harmonie avec la nature, c’est le crédo de Flore et Lilian. Dans leur gîte écotouristique, Détente Nature, ils servent la nourriture du jardin et proposent des massages ayurvédiques.
Des choix dictés par les réalités du monde agricole. Geneviève Blanc les connaît bien. Assistante sociale et diplômée de hautes études en pratiques sociales, elle a été pendant 10 ans coordinatrice d’une association qui agit dans le champ de l’insertion et du développement local en Cévennes. Militante, elle est aujourd’hui conseillère générale d’Anduze.
Paysages pétrifiés et accueil chaleureux
Au coeur du parc national des Cévennes, le hameau typique de Castagnols est en pleine nature. Les chambres d’hôte La source de Castagnols, tenues par Patricia Tholet, ont le goût de l’authentique et la convivialité d’autrefois : murs de schistes, poutres en châtaignier, mas de 1684.
Frédérique et Pascal, ex-chtimis, ont vécu 20 ans à la réunion avant de découvrir les charmes la Lozère. À Saint-Privat-de-Vallongue, ils ont installés leurs chambres d’hôtes dans le hameau de Transgardon. Un coin pour se reposer en écoutant batifoler la rivière.
À Sainte-Énimie, Jo Pillet est un peu le facteur cheval de la Lozère. Cet ancien architecte a crée son lieu de vie, utopix, une habitation sculpture située sur le Causse de Sauveterre. Un paysage magique où l’on se sent à la fois plus près de la terre et du ciel. Pour découvrir les réseaux sous-terrains, bivouac avec Fabien Salles qui connaît tout du sous-sol Lozérien.
Et vous, connaissez-vous des gens à rencontrer en Lozère ? Des habitants hauts en couleur ? Des histoires qui valent la peine ? Des lieux à voir d’urgence ? Dites le moi en commentaire !
Commentaires
a Saint-Privat de vallongue je peux vous montrer un troupeau d’anes .c’est annimaux ont participer a la cns truction du paysage ceveolles je pourais aussi vous parler des vers a soie tres presnt jadis mais encore present dans le paysage
Bonjour Jean-Pierre,
merci pour cette proposition séduisante. J’espère pouvoir honorer votre invitation. Mon timing est en train de glisser doucement et je ne serai dans les Cévennes que l’année prochaine. Je vous tiens au courant dés que j’arrive aux abords du parc ! La bise aux ânes, caresse aux vers à soie !!