Morabeza au Cap Vert

Cesaria Evora a fait décou­vrir le Cap Vert au monde. La mora­beza, cette douceur de vivre qui souffle sur l’ar­chipel valait bien une chanson… Et le voyage !

Sa douceur de vivre pour­rait tenir lieu de devise à l’archipel. Le Cap Vert méri­tait bien un voyage ; La mora­beza méri­tait bien une chanson. Chaleur humaine au rythme alangui des alizés.

La voix suave de Cesaria Evora et… Rien d’autre ! Je ne connais­sais rien du Cap-Vert. C’est juste­ment ce qui m’attirait dans cet archipel de 12 îles mysté­rieuses où se tutoient plages, sommets, déserts et volcans. Rythme alangui, douceur de vivre… J’ai décou­vert un pays profon­dé­ment humain. La Mora­beza, mélange de douceur, de spon­ta­néité, d’amour et de nostalgie n’est pas un vain mot.

Morabeza et douceur de vivre

Courir au Cap-Vert est un non-sens. Il y fait une chaleur décou­ra­geante. La sieste rythme les après-midi et vide les rues des villages. Les routes sont rares et les trans­ports aléa­toires. Les bus collec­tifs partent lorsqu’ils sont remplis. Les bateaux sont soumis aux caprices du vent et des vagues. La « bruma secca » cloue les avions au sol. En voulant me procurer une quel­conque grille d’horaire, je me rends à l’évidence : l’importance du temps est ici toute relative.

Le détail qu’on a vite fait d’oublier : le Cap-Vert, c’est l’Afrique ! Et si le temps passe au second plan, les rela­tions humaines, elles, prennent toute leur impor­tance. Le créole portu­gais qu’on parle au Cap Vert diffère peut-être d’île en île, mais personne ne saurait s’arrêter à la barrière de la langue. La mer et la montagne se chargent déjà de l’isolement.

Paradis de la photo

Paysages éton­nants, chaleur humaine, lumière idéale… Pour les photo­graphes timides, le Cap-Vert est une desti­na­tion para­di­siaque. J’ai souvent été remercié pour les photos que je prenais dans la rue et plusieurs fois, même, solli­cité. Mis en confiance, je me fais une joie de tirer le portrait aux uns et aux autres.

Rien que pour ce plaisir là, le Cap-Vert mérite le voyage.

Commentaires

Tes photos sont très sympas, tu sembles avoir pu photo­gra­phier pas mal de gens. La popu­la­tion locale est très ouverte à la prise de photo­gra­phies ou il y a a beau­coup de gens réti­cents comme dans de nombreux pays ?

Salut Chris !
C’est juste­ment ce que je souligne à la fin de mon article. L’ac­cueil des gens est vrai­ment super ! C’est très facile d’échanger avec les cap-verdiens et ils aiment aussi être pris en photo. Pour les photo­graphes timides (dont je fais parti), c’est très décom­plexant. J’ai toujours besoin d’avoir un contact préa­lable avec le sujet que je souhaite photo­gra­phier sans quoi j’ai l’im­pres­sion de le prendre pour un objet et je ne suis pas du tout à l’aise. Au Cap-Vert, le contact est ultra facile et je me suis régalé à faire les portraits des uns et des autres. Tu vois, la photo des deux femmes qui illustre cet article, je crevais d’envie de la faire mais je ne savais pas trop comment demander. Ce sont elles qui sont venues vers moi pour me demander de les prendre en photo ! J’étais ravi 🙂
Merci d’être passé par ici.

Très belles photos ! Nous sommes aussi tombés amou­reux du Cap-Vert, c’est un très beau pays ! et cette douceur de vivre est commu­ni­ca­tive, on s’y est très vite senti comme chez nous ! Tu as visité quelle(s) île(s)?

Merci Nathalie 🙂
Ahlala, le Cap-Vert… Les gens sont si char­mants. Je crois que je n’ai que des bons souve­nirs ! J’ai pu visiter Sal (en vitesse, je ne fais pas de kite­surf…), Fogo (les volcans me fascinent), Santiago (cool), Sao Nicolau (calme et sauvage), Sao Antao (j’y retour­nerai !), et Sao Vicente (pour Mindelo et son carnaval). Faut que je poste un peu sur tout ça, ça dort sur mon disque dur. J’ai­me­rais encore voir les paysages de sable de Boa Vista et la petite Brava, l’île aux fleurs… Et puis voir les baleines à Tarrafal au bout de Sao Antao. En fait, je me ferais bien une croi­sière dans toutes ces îles de maca­ro­nésie (Cana­ries, Madère) 😉
Il y a une île que tu as préférée ?

Ah oui, tu as vrai­ment fait beau­coup de choses c’est super cool!! De mon côté, j’ai fait Sao Vicente et Santo Antao sur une semaine, nous n’avons fait qu’ef­fleurer le sujet ! Perso, j’ai préféré Santo Antao, j’ai adoré la flore luxu­riante et on a eu l’oc­ca­sion de faire un trek dans les montagnes, mémo­rable ! On en parle sur notre blog d’ailleurs. Je ne savais pas qu’on pouvais aller voir les baleines à Tarrafal, je mets ça sur ma bucket list ! A Sao Vicente, j’ai eu la chance de faire un tour au festival Baia das Gatas qui était super cool mais c’est vrai que t’en­tendre parler d’un carnaval fait envie ! Il faudra abso­lu­ment y retourner !

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