Cap Vert, carnaval noir à Mindelo

Chaque année, le carnaval de Mindelo ressus­cite les racines afri­caines du Cap-Vert. Lors des parades, les ancêtres mandingues s’in­vitent à la fête.

Chaque année, le carnaval de Mindelo ressus­cite les racines afri­caines du Cap-Vert. Trublions des parades, les ancêtres mandingues s’invitent à la fête. Une période de festi­vité qui tranche avec le rythme tran­quille de l’archipel.

Il existe deux Cap-Vert. Celui des espaces vides, arides et escarpés ; des petits villages au rythme noncha­lant ; des sourires bien­veillants. Au pied des volcans, face à l’océan, parmi les murs pastels des restes colo­niaux, la vie s’écoule au rythme des marées, entre les rangées de barques et les rangées de briques. Le Cap-Vert de l’avant…

Le réveil des mandingues

Mais le temps du carnaval approche et tout l’archipel se prépare à la fête. Un autre Cap-Vert se révèle alors. Celui-là ne connaît pas de mesure. Ripailles, ivresse, frénésie en sont les maîtres-mots. Le désordre s’installe, l’inconscient se réveille. Les défilés se veulent brési­liens, mais c’est l’Afrique qui resurgit. Plus noirs que jamais, les descen­dants des esclaves mandingues prennent les armes, laissent éclater leur révolte.

Carnaval noir à Mindelo

Mindelo, à la croisée de toutes les influences, offre le spec­tacle le plus foison­nant. Toute la ville est en fête et le spec­tacle de la foule vaut celui des parades. Les réjouis­sances durent trois jours, puis chacun s’en retourne chez soi. Au pied des volcans, parmi les murs pastels des restes colo­niaux, retour à l’attente… du carnaval prochain.

Commentaires

Merci Amélie pour ton petit mot 🙂
Le Cap-Vert est un pays fabu­leux pour voyager ! C’est à la fois facile et très dépay­sant. Chaque île a sa propre person­na­lité. Et les gens sont telle­ment accueillants… Je te recom­mande vive­ment, durant le carnaval ou pas 🙂

Bravo pour ces magni­fiques photos ! C’est vrai, on entend peu parler du Cap vert ! Avec le carnaval haut en couleurs, voilà une bonne occa­sion de projeter un futur voyage à cette période !

Merci Didier pour le compli­ment 🙂 C’est vrai que le carnaval est une bonne période.
C’est une chance que le Cap-Vert soit encore à l’écart des circuits (à l’ex­cep­tion de l’île de Sal qui concentre l’es­sen­tiel du tourisme – balnéaire). Cela permet d’avoir un rapport simple et direct avec les habi­tants. L’am­biance sur place est vrai­ment bon enfant. J’ai visité 5 îles et je me suis régalé… Et il m’en reste encore 7 à décou­vrir lors d’un prochain voyage 😎

C’est très bien écrit, j’avoue qu’étant petit j’en avais une peur bleue de ces hommes en noir qui me faisait fuir en étant violent dans leurs accou­tre­ment et qui jetez des pierres aux gens 😰😱

Merci Vincent 🙂 Haha, j’ima­gine que les mandingos doivent se faire un plaisir d’ef­frayer les enfants ! J’ai entendu dire qu’ils avaient aussi le droit d’embarquer ceux qui refu­saient de payer l’impôt du carnaval, c’est à dire l’au­mône réclamée pour entre­tenir leur état d’ébriété. Quel pouvoir, les mandingos !

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